Mais aussi...
L'Eolienne
C'est un peu une histoire qui existait entre l'éolienne et certains aubinois de naissance ou d'adoption.
Etait-elle vraiment belle ? Pas précisément, mais ce n'était pas là son rôle essentiel. Nous l'avions toujours vue, elle était là, elle était nôtre, tel un monument du village.
Elle a quitté notre paysage, nous en avons du regret et c'est bien naturel. Si elle a disparu de notre vue, nous n'oublierons pas ses bienfaits ni le souvenir de son allure familière dont nous étions quelque peu fiers.
Son arrivée à Saint-Aubin le 3 février 1901 : A cette époque, le Conseil Municipal, ayant pour Maire, Monsieur PELLARD, lequel soumet un projet de gré à gré au Conseil avec M. LEBERT, successeur de M. Auguste BOLLEE, constructeur général d'élévations et distribution d'eau, entreprise située au Mans, pour l'acquisition d'une machine éolienne BOLLEE n°3 de 19 mètres de hauteur, avec 3 corps de pompes à pistons plongeurs et soupapes en bronze, éolienne garantie deux ans, travaux exécutés sous quatre mois, proposition approuvée à Auxerre le 6 avril 1901.
L'éolienne sera finalement érigée le 21 Septembre 1901 pour un coût total de 20 629.99 Francs et, de ce jour jusqu'après la deuxième guerre mondiale, elle assumera sa fonction de pourvoyeuse d'eau potable.
Elle aura des jours moins glorieux où son sort sera débattu : dès 1954, ses misères commencent jusqu'au terme du 11 mai 1994 où l'inévitable sera accompli.
Depuis 1940, notre éolienne n'était plus ni performante, ni entretenue. Sa structure métallique a souffert des atteintes du temps. De plus, le socle en avant duquel l'ensemble reposait, avait travaillé et commençait à céder. En outre, sa proximité avec la future aire de jeux pouvait laisser craindre des risques d'éventuelles chutes de métal.
Les Monuments Historiques ont refusé de la classer, alors, sans doute, fallait-il agir, ce qui n'est pas forcément aisé et, si un accident était survenu, n'aurions-nous pas été taxés d'inconséquence ?
Les éoliennes ont fait leur temps, hélas ! et Madame HOURDEL qui a fait cet article, termine en disant que le progrès est une arme à double tranchant, telle une grande roue qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu'un ou quelque chose.
Le lavoir
Lavoir public couvert en 1879 par Madame Caroline FLEURY, veuve VERRIER
Monument aux Morts situé au coeur du Village